Le moteur de la renaissance de l’UCBA s’en va

L’assemblée des délégués élit un nouveau comité L’assemblée des délégués, qui s’est déroulée le 15 juin 2013 à Berne, a connu une participation record avec 120 personnes. Le renouvellement du comité a constitué le point fort. André Assimacopoulos a été élu président d’honneur de l’UCBA.

par Norbert Schmuck

Après 23 années passées au sein du comité et 13 ans à la présidence de l’UCBA, André Assimacopoulos a présidé l’assemblée pour la dernière fois, soulignant que cette assemblée annuelle a toujours été un moment fort. Les délégués l’ont remercié pour son engagement inconditionnel en faveur de l’UCBA et de la typhlophilie suisse en le désignant président d’honneur de l’UCBA. Ils ont fait un vibrant éloge de l’activité très estimée et de l’ensemble de l’action du président sortant. En effet, il a été le «moteur» de la «renaissance et de la réforme de l’UCBA». C’est encore à lui que l’on doit l’aboutissement de projets mûrement réfléchis tels que la création du poste de chargé scientifique et la réalisation de la coordination de la défense des intérêts dans le domaine de la typhlophilie. Sous sa présidence, l’UCBA est devenue une organisation faîtière forte, avide de consensus et dotée d’une répartition des tâches bien structurée entre faîtière et organisations membres. Les autres membres sortants du comité sont Manuele Bertoli, élu l’an dernier Conseiller d’Etat du Tessin et Kurt Pfau, avocat à Winterthur. Christian Hugentobler, de Berne, Louis Moeri, de Genève et Fabio Züger, de Tenero ont rejoint le comité.

Par ailleurs, les délégués ont accepté l’admission de la «Verein für Menschen mit Sehbehinderung im Alter» (Association pour personnes âgées malvoyantes), sise à Zurich, en tant que nouveau membre ordinaire portant à 66 le nombre des organisations membres de l’UCBA .

Composition du nouveau comité de l’UCBA:

Stefan Zappa, Zurich (président); Claude Voegeli, Berne (vice-président); Norbert Laurent, Locarno (trésorier); Thomas Dietziker, Baar; Christian Hugentobler, Berne (nouveau); Remo Kuonen, Pully; Isabelle Mathis-Savioz, Lausanne; Louis Moeri, Genève (nouveau); Fritz Steiner, Dornach; Helene Zimmermann, Zurich; Fabio Züger, Tenero (nouveau)

________________________________________Dr. André Assimacopoulos (à gauche) et Stefan Zappa (à droite).

L’avenir passe par un renforcement de notre cohésion

Stefan Zappa vient d’être élu président de l’UCBA

Lors de leur assemblée, les délégués ont élu, par des applaudissements nourris, Stefan Zappa à la présidence de l’UCBA. Initiateur du restaurant «blindekuh» et président de la fondation «Blindliecht», il est également propriétaire d’une entreprise conseil à Zurich. De plus, il est solidement implanté au sein de la typhlophilie suisse, puisqu’il collabore avec le comité de l’UCBA depuis 2005.

par Norbert Schmuck

Stefan Zappa, l’assemblée des délégués vous a élu par acclamation président de l’UCBA. Qu’estce qui vous a traversé l’esprit à ce moment? Stefan Zappa: Une joie immense devant le plébiscite de tant de délégués. C’était un sentiment formidable que j’ai néanmoins su relativiser, étant le seul candidat et devant l’ampleur de la tâche confiée. Ma joie ne m’a pas fait perdre de vue le sentiment de responsabilité lié à mon mandat. J’ai aussi songé à mon français que je vais devoir affiner pour être présent en Suisse romande.

A quoi pensez-vous en lisant le sigle «UCBA»?

Dans un premier temps, à ses tâches en tant qu’organisation faîtière de la typhlophilie et de la surdicécité. Avec satisfaction, je pense également à la dimension nouvelle que lui confère sa présentation moderne grâce à l’image et au texte de son nouveau logo. Je ne peux que sourire en constatant que les initiales de ma société de conseil (la «Stefan Zappa Beratung») et celles de l’UCBA en allemand (SZBLIND) sont identiques.

Comment l’aventure UCBA se poursuivra-t-elle?

Aujourd’hui, l’UCBA est déjà solidement établie. Il s’agit désormais d’en accroître la notoriété et l’importance, afin de promouvoir la réputation de la typhlophilie et de la surdicécité. Il convient de renforcer la cohésion entre les organisations membres en affichant un esprit constructif en constante évolution, toujours à la recherche de solutions axées sur le consensus, et de promouvoir la défense des intérêts. Il incombe également à l’UCBA de continuer à oeuvrer en faveur de l’égalité des personnes handicapées aux plans professionnel et de politique sociale, ce qui implique une coopération accrue avec d’autres organisations, mais aussi avec des entreprises du secteur privé. Enfin, il lui appartient d’intensifier encore sa collaboration avec les organisations membres comme avec la base.

Où le bât blesse-t-il?

Arrêtons-nous à l’aspect financier. L’UCBA accuse toujours un déficit structurel, même si durant les dix années écoulées, ce dernier a pu être réduit de plus d’un million de francs. Une performance non négligeable! Il nous incombe aujourd’hui d’amorcer l’étape finale de cette réduction afin de garantir à l’UCBA un avenir financier sain.

Quelle solution préconisez-vous?

Du côté des dépenses, il s’agit d’optimiser les coûts davantage encore, tout en maximisant l’efficience de nos prestations. Pour ce qui est des revenus, l’objectif consiste à augmenter continuellement le produit de nos revenus et legs, ainsi qu’à négocier habilement les contrats de prestations et financements publics afin d’empêcher tout démantèlement de nos prestations.

Stefan Zappa, merci!